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Premiers pas virtuels vers le chinois...
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29 mai 2012

L'affaire d'espionnage chez Areva rebondit.

Source L'Expansion.com

L'affaire d'espionnage chez Areva rebondit. Révélée par LExpansion.com fin septembre 2011, elle avait été confirmée par la direction d'Areva qui avait reconnu avoir été la cible de pirates informatiques. Depuis, quelques détails ont filtré. Surtout, les enquêteurs se seraient rendu compte qu'il n'y a pas qu'une affaire d'espionnage... mais deux !

Revenons, d'abord, sur cette histoire de piratage. En fait, l'intrusion aurait été repérée par un jeune ingénieur de la division Propulsion et Réacteurs de recherche (ex-Technicatome) - c'est-à-dire le nucléaire militaire, mais aussi les technologies innovantes, donc les plus sensibles. C'est en opérant des sauvegardes de fichiers que le salarié aurait eu des soupçons. Et alerté sa hiérarchie, qui a découvert l'ampleur du problème.

Ce que l'on a découvert plus tard, c'est qu'au même moment, au Japon, sept serveurs informatiques de l'industriel nippon MHI (Mitsubishi Heavy Industries) avaient également été " visités ". Or, il faut savoir que MHI est le partenaire d'Areva, pour la construction de l'Atmea, le tout dernier réacteur de troisième génération. Les pirates se sont-ils emparés des plans du réacteur ? " Le réseau attaqué n'offrait un accès qu'à des informations non critiques ", avait, fin septembre, minimisé la direction d'Areva. Un peu léger, d'autant que les attaques, qui auraient une origine asiatique, auraient duré plus de deux ans.

Et que dire de la seconde affaire ? Cette fois, les voleurs ne sont pas des génies du clavier opérant à distance, mais... de jeunes Chinois en formation, confortablement installés dans la tour Areva de la Défense. Au nez et à la barbe de tout le monde, ces stagiaires auraient photocopié des milliers de documents. Là encore, l'affaire aurait duré plusieurs mois avant d'être découverte. Comment ? Par les services généraux du groupe, qui se seraient étonnés de la très grande consommation de papier A4 dans l'un des étages. Mais là encore, il s'agit certainement " d'informations non critiques "...

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